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La Nuit Bleue
Les jours sont sombres et les nuit trop blanches.
Comment dire la souffrance, le mal invisible qui ronge.
La mélancolie est mon amie, entravée à jamais par mes chaines.
J'évite les miroirs, reflet de ce que je ne suis pas.
Je perds la foi, je dérive.
Je ne comprends ni vos rires, ni vos larmes,
vos délires et mes tourments.
Je touche le voile de la main et point de déchirure,
il n'est plus qu'un fil entre les mondes.
Invisible, laissant fuir les âmes dans un souffle.
Pardonne-moi d'être là sans toi,
de vivre à moitié et non pour nous deux.
Un murmure, un cri : suis-je coupable ?
Et la lumière naquit de l'ombre, les jumelles à jamais liées.
L'obscurité et la lumière, part d'ombre;
son âme se joint à la mienne pour parcourir le chemin.
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Commentaires
Bonjour
Vraiment un bel ensemble ses mots poétiques et imagerie ! J'aime beaucoup !
Je veux aussi en profiter de vous remercier d'être passée sur mon blog.
Au plaisir de vous relire !
Janedeau
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Je trouve ces vers très jolis et touchants...